25/02/2025

Le Séminaire 2025 de CGLU met en avant l'inclusion des jeunes dans la gouvernance locale comme pilier des Villes et Territoires des Droits Humains

Notre coprésidence Grigny et des membres de notre commission, tels que Pichincha, Cologne, Nantes, le Réseau des Jeunes Elus Locaux d'Afrique (YELO), l'association suédoise des gouvernements locaux et régionaux ont participé au Séminaire 2025 de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) afin de mettre en avant l'inclusion des jeunes dans la gouvernance locale comme pilier fondamental des villes et territoires des droits humains.

Sous le thème « Les gouvernements locaux et les jeunes façonnent l'avenir », la réunion de CGLU à Barcelone a rassemblé des dirigeants locaux et régionaux pour établir l'agenda annuel de notre mouvement municipal vers les jalons de 2025, tels que le Sommet social mondial, la 69e Commission sur le statut de la femme et la Conférence internationale sur le financement du développement.

Faire progresser les droits humains au niveau local et régional : un pilier de l'Agenda 2030

Notre coordinateur Adrià Duarte a animé la session « Poser les bases de l'après-Agenda 2030 », qui a stimulé la discussion sur la Journée mondiale de la justice globale. « Les droits humains sont le phare qui devrait guider la culture et la technologie dans la transformation que nous vivons ». 

Lors de cette discussion, notre coprésidence de Grigny, représentée par Shehrazad, directrice des relations internationales et de la culture, a fait part de la volonté de cette ville de promouvoir la justice sociale en plaçant les populations appauvries au premier plan de la transition écologique afin qu'elles en soient les premières bénéficiaires.

Les membres de notre campagne mondiale « 10, 100, 1 000 villes et territoires des droits humains pour 2030 » contribuent déjà à la Coalition sociale locale de CGLU.

Lors de cette même Journée mondiale de la justice globale, la session « Les nouveaux éléments essentiels : priorités pour les gouvernements locaux et régionaux » s'est tenue, au cours de laquelle nos membres ont montré comment notre campagne mondiale a contribué à la Coalition sociale locale, la contribution de CGLU au Sommet social mondial.

Andreas Wolter, maire adjoint de Cologne, a expliqué que sa ville a créé un programme de défenseurs des droits humains, qui comprend actuellement 23 villes sœurs avec lesquelles elle encourage le dialogue sur la justice sociale. Pour sa part, Anthony Berthelot, membre du conseil métropolitain de Nantes, a réaffirmé son engagement à poursuivre la construction de partenariats pour revenir à l'essentiel et garantir la dignité humaine pour tous.

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Les droits humains et les soins comme piliers de l'inclusion des jeunes dans la démocratie locale

Le rôle des gouvernements locaux et régionaux à l'avant-garde de la démocratie a également été mis en avant, notamment en soulignant la valeur de la démocratie locale fondée sur les droits humains, comme l'a souligné Carola Gunnarsson, conseillère de Sala, vice-présidente de CGLU pour l'Europe et envoyée spéciale de CGLU pour la liberté, la solidarité et la lutte contre la violence à l'encontre des dirigeants politiques, lors de la session du premier jour intitulée « De l'action locale à l'action mondiale : relier les points ».

Lors du dialogue intergénérationnel, organisé dans le cadre du programme WYDE, une collaboration de CGLU avec l'Union européenne et ONU Femmes pour stimuler la participation politique des femmes dans la démocratie locale, Paola Pabón, préfète de Pichincha et présidente du Consortium des gouvernements provinciaux autonomes de l'Équateur (CONGOPE), a encouragé une approche féministe qui relie les générations et les couches sociales. Elle a souligné la nécessité d'accorder une attention particulière à l'inclusion des femmes rurales, car il est plus difficile d'encourager les discussions sur les approches féministes dans des contextes où l'accès aux services publics n'est pas entièrement garanti.

Aissata Bâ, membre du réseau africain des jeunes femmes élues, a rappelé aux participants la capacité de leadership des jeunes femmes élues comme elle : « J'ai été élue en Mauritanie à l'âge de 25 ans. Je veux prouver que les jeunes femmes sont capables. Malgré les difficultés, nous avons réussi à créer ce réseau pour nous impliquer au niveau local. Nous sommes là et nous voulons être entendues.

Dans l'ensemble, les participants ont souligné le potentiel inépuisable de la santé dans la gouvernance locale. En tissant des réseaux de femmes, celles-ci se sentent accompagnées et habilitées à poursuivre leur carrière d'élues locales. En plaçant les soins au centre des politiques publiques, les droits humains de toutes les personnes sont réalisés. Notre commission a beaucoup de travail historique dans ce domaine, comme le récent séminaire final du programme international « Territoires de prise en charge des femmes victimes de violences », qui s'est tenu avec le Département de Seine-Saint-Denis en novembre 2025.

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