Une semaine à peine après son lancement, la Déclaration conjointe sur le Forum urbain mondial de Medellín (FUM – 5 au 11 avril 2014), élaborée par la Commission d’inclusion sociale, la Coalition internationale pour l’habitat, le Forum des autorités locales de périphérie (FALP) et Mercociudades, a déjà reçu le soutien de quatre organisations brésiliennes :
- Association brésilienne de municipalités (ABM) : l’entité municipaliste la plus ancienne du Brésil cherchant à améliorer les conditions de vie dans les villes et renforcer la capacité de gestion des municipalités.
- Forum national de réforme urbaine (FNRU) : articulation pluraliste d’organisations brésiliennes (mouvements populaires, syndicats, ONG et l’académie) qui lutte pour des villes plus justes, démocratiques, inclusives et durables.
- Polis – Institut d’études, de formation et de conseils en politiques sociales : ONG de cadre national qui travaille sur des questions relatives à la promotion de politiques publiques et au développement local.
- Institut brésilien de droit urbaniste (IBDU) : association de cadre national composée de professionnels, chercheurs et étudiants spécialisés en questions juridiques urbaines.
La déclaration, qui peut être lue dans son intégralité ici, exprime les critiques et les propositions de plusieurs réseaux de gouvernements locaux et organisations de la société civile sur l’approche politique du VIIe FUM proposée par ONU-HABITAT.
En ce sens, le document défend le fait que le développement n’est pas égal à l’équité et à la justice sociale et territoriale (#growthISNOTequity) et qu’il est urgent d’appliquer une approche des droits de l’homme aux politiques urbaines et de l’habitat. De même, il propose comme axes du nouvel agenda de d’Habitat III les concepts de « villes pour la vie » et « droit à la ville »