La stratégie d’autonomisation de la communauté de Marsh Farm, dont le début date des années 1990, est un programme, toujours en cours, de réhabilitation basé sur la communauté établi à partir d’une approche de « formation (capacitation)».
Objectif :
Le but principal de la politique est de permettre aux résidents de Marsh Farm de s’améliorer et d’améliorer leurs quartiers grâce à la construction d’une communauté d’aide mutuelle.
Bénéficiaires :
Dans une démarche de réhabilitation urbaine, la politique se centre sur les personnes victimes de l’exclusion sociale due au chômage de longue durée, ainsi que sur les personnes socialement marginalisées ou exclues. Le processus a été initialement mis en œuvre dans un cadre informel par un groupe d’habitants et se base depuis le début sur la participation directe des citoyens. Au fil du temps, les instigateurs du projet ont réussi à impliquer une grande partie des habitants issus de différentes origines sociales et ethniques, ce qui a ainsi donné lieu à la création d’une communauté de plus en plus riche.
Au cours de sa mise en œuvre, la politique a connu un niveau croissant d’institutionnalisation en conséquence de l’intérêt de plus en plus grand des autorités locales et nationales dans le succès des politiques locales. L’institutionnalisation a notamment commencé avec la reconnaissance d’un usage temporaire de bâtiments collectifs propriété du Ministère des Transports. Malgré le rejet par le conseil local d’une proposition de projet en 1997, les habitants de Marsh Farm ont fait la une des journaux nationaux en 1999 en étant choisis pour faire partie du plan de politique nationale « New Deal for Communities » (NDC). Le fait de participer à ce programme a permis aux résident-e-s d’améliorer leurs capacités pour développer et administrer des projets plus complexes sans perdre de vue l’idée principale de permettre à un maximum d’habitant-e-s du quartier de développer leurs idées et leurs compétences. Avec le commencement d’une nouvelle étape en septembre 2010, la politique est devenue un plan pilote pour une éventuelle politique nationale sur la réhabilitation et l’exclusion sociale.
Financement :
Dans ses phases initiales, le projet était autofinancé par les personnes concernées. En 1999, dans le cadre du NADC, la politique avait bénéficié de 48 millions de livres, pendant 10 ans. L’étape la plus récente de la politique, connue sous le nom de plan pilote de l’Organizational Workshop, a été financée par le gouvernement central, avec un investissement de 9 millions de livres pour une période de six mois.
Résultats :
Les résultats obtenus jusqu’à présent sont la réutilisation du bâtiment d’une usine abandonnée en centre communautaire, la réutilisation d’une vielle ferme comme pépinière d’entreprises sociales, la création d’emploi et d’entreprises issus des besoins et des connaissances de la population résidente et un sentiment d’appartenance à une communauté et à un lieu. Ce dernier a permis la réutilisation d’un grand nombre de ressources infra-utilisées ou inutilisées, présentes dans le quartier, devenant de précieux atouts pour la communauté elle-même.
Pour accéder à l'étude de cas complète : Étude complète
Pour plus d'information : Observatoire Villes Inclusives